Une seule famille, aujourd'hui dans sa cinquième génération, retrace l'histoire de la photographie depuis son invention. La famille Deriaz, bien que ses membres aient voyagé dans le monde entier, a toujours habité Baulmes, petit village du Nord Vaudois, au pied du Jura suisse. Les domaines les plus divers de la photographie, du panorama au portrait, du reportage au regard sur les fêtes champêtre, jusqu'à la photographie expérimentale ont été appliqués et maîtrisés par les photographes de la famille Deriaz, puis édités dès lors sous la forme de cartes postales, affiches illustrées, dépliants, cartes de voeux, produits de papeterie ainsi que des couvertures de livres.
La Fondation Deriaz met à disposition sept images représentatives des cinq générations des photographes Deriaz, soit :
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Alphonse Deriaz I (1827-1889). Les serveuses du café du Port. 0,15MB.
Né le 16 mai 1827, Alphonse Deriaz s'expatrie dès sa majorité : l'Angleterre, l'Australie, La Nouvelle Zélande, les Etats Unis d'Amérique, où il découvre la photographie. En France, dès 1860, il travaille dans l'entourage de Niepce de Saint-Victor et obtient des commandes de la commission des monuments historiques. La guerre 1870 le fait rentrer en Suisse et ouvrir un atelier à Morges : portraits, groupes, fêtes, cérémonies; il rend compte de la vie quotidienne, sans négliger l'événement. Il meurt de 3 octobre 1889.
Armand Deriaz I (1873-1932). Le fils du photographe. 0,18MB.
Né le 18 août 1873, Armand Deriaz n'a que 16 ans quand, à la mort de son père Alphonse Deriaz, il hérite soudain de l'entreprise. Il devient le premier utilisateur de la " phototypie " à des fins d'édition, particulièrement l'illustration de cartes postales et de panoramas alpins. Etabli à Baulmes, il photographie les lieux, les gens et les choses. Son oeuvre rend admirablement compte des changements intervenus dans la région durant le premier quart de siècle. Il meurt le 19 mai 1932.
Alphonse Deriaz II (1915-1995). Le Mont de Baulmes. 0,15MB.
Né le 16 février 1915, Alphonse Deriaz porte le prénom de son grand-père, fondateur de la dynastie. En 1932, à la mort de son père Armand Deriaz, il reprend l'atelier de cartes postales. Il est un des premiers à recourir à l'avion pour réaliser des photographies de montagnes avec l'oeil du géographe, sans parler des vues aériennes des villes et des villages du Canton de Vaud et de Romandie. Sa technique, irréprochable, acquise à Vienne et à Berlin, n'a jamais contraint sa sensibilité naturelle. Il meurt le 5 avril 1995.
Né le 1er août 1942, Armand Deriaz porte, selon la tradition familiale, le prénom de son grand père. Formé à l'Ecole de photographie de Vevey, il est tenté très tôt par le reportage : du sénégal au Caucase, des Palestiniens aux Irlandais en colère.
André A. Deriaz (1948-2000). La belle d'Ibiza. 0,49MB.
Né le 25 avril 1948, André Deriaz porte, en deuxième prénom, celui de son arrière grand-père et de son père, tradition oblige. Dès son plus jeune âge, il pratique la photographie. Après l'obtention de son baccalauréat, il se présente au concours d'entrée de l'Ecole de photographie de Vevey. Refusé car il est soit-disant daltonien, il devient néanmoins un spécialiste de la prise de vue couleur, tant en studio qu'en extérieur et s'adonne à la photographie de mode et à l'illustration d'affiches décoratives. En 1984, il revient à Baulmes où il dirige, avec son père et son frère, l'entreprise familiale. En 1997, il crée avec son cousin Pierre Emile Ravussin la Fondation Deriaz. Il est décédé le 5 mars 2000 à St Domingue.
Né le 27 mai 1969, Lionel Deriaz, fils d'Armand II, est l'un des représentant de la cinquième génération. Son prénom paraît manifester une rupture de la tradition des Alphonse et des Armand. Il appartien bien à la lignée familiale, dont il tire les plaques de verre avec une grande sensibilité. C'est aussi un photographe au regard vif, qui a obtenu un diplôme de l'Ecole de Photographie d'Yverdon-les-Bains.
Sarah Deriaz (1975-). Les Capucines au Menhir. 0,28MB
Née le 31 octobre 1975, Sarah Deriaz, fille d'André, représente, avec son cousin Lionel, la cinquième génération et, fait marquant, elle est la première femme-photographe de la famille. Autodidacte, elle apprend le laboratoire dans la maison de famille à Baulmes, alors propriété de son père. Elle est la lauréate du premier Grand prix de la Photographie de Lausanne, en 1994. Depuis, elle est diplômée de l'Ecole de photographie de Vevey. Actuellement, elle vit à Londres et pratique le métier de ses ancêtres avec originalité et esthétisme; elle a un goût prononcé pour la mise en scène surréaliste et impressionniste.
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Dernière modification :
19 janvier 2023